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Les parasomnies

Les parasomnies

Les parasomnies

Ceci est un article bonus en lien avec un QRcode du livre de Caroline Ferriol « Le Grand Guide du Sommeil de mon Bébé »

Si votre enfant adopte un comportement anormal qui vous inquiète (il se met à hurler, il vous appelle, il grince des dents, etc), il souffre probablement de parasomnies. Il s’agit de manifestations comportementales survenant pendant le sommeil ou lors de la transition veille-sommeil. Assez courantes chez les enfants du fait de l’immaturité de leur sommeil, elles n’en sont pas moins impressionnantes et déstabilisantes pour les parents.

Il me semblait important de vous les expliquer afin de comprendre ce qui se joue pour votre enfant lorsqu’il fait face à une parasomnie et de savoir comment réagir.

Il existe plus de 80 types de parasomnies : j’ai choisi d’en aborder les plus fréquentes, qui sont classifiées selon les phases de sommeil au cours desquelles elles ont lieu.

Les parasomnies du sommeil lent profond ou troubles de l’éveil

Elles surviennent pendant la première partie de nuit, moins de 3 heures après le coucher, au moment où l’enfant (mais aussi l’adulte) récupère de sa fatigue physique. Ces parasomnies sont particulièrement présentes chez les jeunes enfants qui plongent dans un sommeil très profond en raison de la grande maturation cérébrale liée à leur âge. Il s’agit parfois aussi de compenser le manque de sommeil de jour (dû à la disparition ou à la réduction trop précoce des siestes). Les trois parasomnies principales du sommeil lent profond sont le somnambulisme, les terreurs nocturnes et les éveils confusionnels.

Le somnambulisme

Les manifestations sont facilement identifiables : l’enfant marche, a les yeux ouverts mais ne semble pas voir ce qui l’entoure, il peut chercher quelque chose ou suivre un but qu’il s’est donné comme prendre une douche tout habillé… Dans les cas extrêmes et les plus inquiétants, il peut se mettre à hurler, chercher à fuir et à se mettre en danger : on parle alors de somnambulisme terreur. Dans les deux cas, le lendemain, l’enfant n’en garde aucun souvenir.

Comment réagir face au somnambulisme ?

Si votre enfant présente des signes de somnambulisme, la première chose à faire est de sécuriser l’environnement de votre enfant pour éviter tout danger : installer une barrière en haut des escaliers, éviter les lits hauts et les mezzanines, bloquer les ouvertures, vérifier qu’il n’a aucun objet dangereux à portée de main pendant son sommeil. Il est important également de comprendre que votre enfant, malgré les signes qui laissent penser le contraire, est en plein sommeil et non conscient de ce qui se passe autour de lui. Le réveiller risque de le désorienter et de l’effrayer. Vous pouvez par contre le raccompagner vers son lit sans chercher à le raisonner, en lui donnant des consignes simples.

Comment diminuer les crises de somnambulisme ?

Respecter un temps de sommeil régulier de jour comme de nuit peut diminuer de manière considérable les crises, voire les faire disparaître complètement. Si votre enfant ne fait plus de sieste, réintroduisez-en une sur l’heure de midi. En agissant ainsi, vous limitez les risques qu’il plonge dans un sommeil trop profond pour récupérer un manque de sommeil chronique.

Les éveils confusionnels

Assez similaires au somnambulisme, ils s’en distinguent par une désorientation de l’enfant. Pendant ce phénomène, il peut grogner, pleurer, s’agiter ou encore se débattre. Ces crises peuvent ne durer que quelques minutes ou plus d’une heure. Les éveils confusionnels sont potentiellement assez fréquents entre 3 et 6 ans, notamment pendant les périodes de grandes acquisitions ou suite à des évènements familiaux, mais aussi pendant les périodes de fièvre ou de manque de sommeil.

Les terreurs nocturnes

Les terreurs nocturnes sont totalement différentes des cauchemars, même s’ils sont souvent assimilés et font très peur aux parents. Les terreurs nocturnes sont le signe d’une trop grande fatigue : au premier cycle de sommeil, l’enfant est tellement fatigué qu’il plonge en sommeil très profond. Ce phénomène est donc principalement dû à un déficit de sommeil de jour : si votre enfant fait des terreurs nocturnes, je vous encourage à comprendre qu’il manque de sommeil de manière importante, et qu’il est certainement un long-dormeur avec une grande sensibilité. Le stress peut alors être un facteur déclencheur de ces perturbations nocturnes.

Les terreurs nocturnes se manifestent de la sorte : l’enfant est “raide”, il peut hurler, être très violent et agité, avoir les yeux ouverts, se déplacer, repousser le parent. Néanmoins, il est complètement inconscient. Le fait que le parent approche ne change rien à son attitude. Votre enfant n’est pas en mesure de capter votre présence : il dort. Très impressionnantes pour le parent, elles ne sont pas dangereuses : tout va bien. Par contre, pour les mêmes raisons que le somnambulisme, il sera important de ne pas réveiller votre enfant.

Comment agir ?

La nuit

  • Rester à distance, de manière discrète, et veiller simplement à ce qu’il ne se fasse pas mal (agir si besoin). Étant donné que votre enfant est inconscient, la terreur nocturne peut être très violente pour lui dans son corps.
  • Rester tout le temps de la “crise”, jusqu’à ce que votre enfant se rendorme de manière paisible. Cela peut durer parfois très longtemps, jusqu’à une heure ou une heure et demie.
  • Je vous encourage à rester le plus calme possible. Pour votre enfant, tout va bien : votre rôle est simplement de lui permettre de passer cet épisode sans se cogner ni se réveiller.

La journée

  • Rétablir du sommeil de jour (siestes) en beaucoup plus grande quantité !
  • Reproposer un temps de sieste de 45 minutes (minimum) après le repas à un enfant grand (ou ne faisant plus de siestes). Faire prolonger les siestes d’un plus petit qui ne ferait pas 2h30 de sieste.
  • Diminuer de manière importante toutes les sources de stress.
  • Faire très attention aux écrans, les diminuer (ou couper) et les mettre à distance du sommeil d’au moins 2 heures.
  • Proposer un coucher du soir plus tôt, voire même beaucoup plus tôt ! Il est vraiment essentiel d’avoir conscience que votre enfant est en grand manque de sommeil. Il a potentiellement besoin de nuits de 12, 13 ou 14 heures s’il n’a pas la possibilité de faire des siestes !
  • Parler avec votre enfant afin d’identifier des sources de stress qui vous seraient inconnues (école, trauma, etc.) et de les résoudre.
Valable pour les 3 parasomnies du sommeil lent profond :
  • Ne pas chercher à intervenir
  • Ne pas le réveiller
  • Accepter de ne rien faire

Les parasomnies du sommeil paradoxal

Les cauchemars

Les cauchemars concernent souvent les enfants plus grands : il est communément admis qu’ils n’apparaissent pas avant 18 mois ou 2 ans, âge où ils sont capables de les verbaliser. Peut-être les petits en font-ils déjà avant cet âge, mais les études n’ont pas encore permis de le montrer.

Il y a une différence entre les mauvais rêves et les cauchemars. Les mauvais rêves sont normaux, voire même importants dans la gestion du développement de l’enfant et de l’adulte. Via eux, nous gérons et évacuons tout notre stress de la journée et toutes nos angoisses. Les mauvais rêves ne nous réveillent pas : vous verrez peut-être votre enfant agité, mais c’est tout à fait constitutif. Les cauchemars, par contre, sont si puissants qu’ils coupent le sommeil et créent un éveil. Ils sont un signe qu’il y a eu “trop” à gérer pour le cerveau.

Les cauchemars apparaissent plutôt en deuxième partie de nuit (à partir de 3 heures du matin) et sur le petit matin, car la proportion de sommeil paradoxal est plus importante en fin de nuit : c’est la phase durant laquelle ils sont susceptibles d’apparaître. Il sera donc excessivement rare d’avoir des cauchemars avant 2 heures du matin.

Faire un cauchemar de temps en temps est normal, lié au développement ainsi qu’aux apprentissages. Ce phénomène montre simplement le fait qu’il y a certainement eu un peu trop à gérer pour le cerveau durant la journée. Néanmoins, les cauchemars trop récurrents, chez l’adulte ou chez l’enfant, sont plus interpellants : ils peuvent signifier trop de stress en journée, de surstimulation, de changements, de phobies ou encore de sollicitations. Cette alerte est vraiment à prendre en compte.

Que faire en cas de cauchemars ?

La nuit

  • Ne pas nier la peur de l’enfant ou la minimiser. Votre enfant a bien eu peur !
  • Se rendre auprès de son enfant, le câliner et lui proposer de raconter le cauchemar. Attention : certains enfants qui font un cauchemar et semblent se réveiller ne vont pas être réellement en éveil et n’auront pas besoin d’être câlinés. Je vous invite à vérifier d’abord que l’enfant est réveillé et a besoin de parler, car il est récurrent que des parents réveillent leur enfant ! Pour éviter cela, vous pouvez venir lui parler depuis la porte de sa chambre : « Ça va mon chéri ? Chhhht…”. S’il vous répond, c’est qu’il est vraiment réveillé. Il va peut-être aussi simplement se coucher et se rendormir : vous pouvez alors refermer la porte.
  • S’il est bien réveillé : lui indiquer que tout va bien, que papa et maman sont là, qu’il est en sécurité, à la maison et dans son lit. Lui expliquer que c’était un mauvais rêve, que parfois dans le cerveau, nous imaginons des choses, mais que ce n’est pas la réalité. Je vous invite à poser des mots réels pour lui, sans minimiser ses ressentis : “Ah oui, là tu as eu peur, c’est ton cerveau qui a inventé des choses. Tu es bien à la maison, avec papa et maman, tu es en sécurité dans ton lit, tout va très bien. Tu veux me raconter ?”.
  • Quand il a terminé, lui proposer de penser à une image positive, qu’il aime, pour lui permettre de se rendormir avec une idée agréable (faire un peu de sophrologie).
  • Lui dire “bonne nuit” et le laisser se rendormir tranquillement.

Le jour
Le fait que votre enfant fasse des cauchemars (ainsi que leur contenu) est important à prendre en compte. Je vous invite à…

  • Expliquer à l’enfant ce qu’est un cauchemar, que c’est le fruit de son imagination. Il existe des livres pour les tout-petits qui parlent des mauvais rêves !
  • Si le cauchemar avait trait à un loup ou un monstre, lire des livres sur le sujet peut aider à passer la peur du moment et à la verbaliser. Durant la journée (la nuit, ce n’est pas le moment), il peut être vraiment intéressant de parler des sujets des peurs qui surgissent à travers les cauchemars en posant les bons mots de la réalité pour votre enfant afin de le sécuriser. Si votre enfant a des phobies et des cauchemars récurrents, je vous invite vraiment à vous rapprocher d’un pédopsychiatre : il y a peut-être quelque chose de plus profond à sortir pour votre petit.
  • Poser des questions sur ce qu’il n’aime pas en ce moment, à l’école, chez la nounou, etc. et réfléchir aux stress potentiels dans sa vie. Est-ce que la maîtresse crie beaucoup ? Est-ce qu’un autre enfant l’embête ? Y a-t-il un nouvel enfant chez la nounou ou à la crèche ? Quelqu’un lui lit-il des histoires qui ne lui correspondent pas en termes d’âge et de développement ? Je vous encourage à en parler à toutes les personnes qui s’occupent habituellement de l’enfant pour trouver des moyens de l’apaiser.
  • Diminuer au maximum les sources de stress pour votre enfant et favoriser un quotidien plus routinier.
  • Faire très attention aux écrans ! Je préconise avant tout de supprimer les écrans s’il y en a.
Les paralysies du sommeil

Complètement anodines mais non moins angoissantes, les paralysies du sommeil se produisent à la lisière de l’éveil en fin de sommeil paradoxal. Alors que le cerveau se réveille, le tonus musculaire est encore endormi. L’enfant complètement conscient souhaite alors se mettre en mouvement sans que son corps lui réponde. Si votre enfant vous évoque ce genre de phénomène, je vous encourage à le rassurer et à lui expliquer simplement que son corps dormait encore.

Les parasomnies de la transition veille-sommeil ou sommeil-veille

Les rythmies du sommeil

Vous avez peut-être pu observer votre enfant se balancer longuement au moment de l’endormissement ou se cogner la tête sur les barreaux de son lit. Il s’agit d’un acte banal et relativement fréquent chez les enfants, dû à une baisse de vigilance associée à la période de transition veille-sommeil. Ces comportements concernent majoritairement les enfants entre 6 mois et 4 ans pour disparaître à l’âge de 4 à 5 ans. Les rythmies peuvent parfois être tellement violentes qu’il est probable que le lit de votre petit se retrouve déplacé de quelques centimètres !

La cause étant majoritairement imputée à un temps trop long passé dans son lit, vous pouvez tout simplement retarder l’heure de son coucher en repérant en amont l’heure de son endormissement spontané. Je vous conseille également de matelasser les pourtours du lit pour diminuer le bruit et éventuellement fixer le lit au sol pour empêcher son déplacement.

Les hallucinations du sommeil (plus fréquentes chez les 6-15 ans)

Autrement appelées illusions d’endormissement ou hallucinations hypnagogiques, il s’agit de phénomènes assez communs qui s’expliquent au niveau neurologique. Si pour beaucoup elles passent inaperçues, elles peuvent néanmoins créer des angoisses chez certains enfants. À la différence des cauchemars qui surviennent en milieu / fin de nuit, les hallucinations se produisent au moment de l’endormissement, lorsqu’il y a une baisse de la vigilance : l’enfant est donc encore réveillé et conscient.

Leurs manifestations peuvent être variées, la plus fréquente étant le sursaut survenant lors de l’endormissement provoqué par une détente musculaire brutale donnant la sensation de tomber dans le vide. Mais les troubles peuvent également prendre la forme d’hallucinations sonores, visuelles (formes étranges, images…) ou encore tactiles (chatouillis, gratouillis…). Et la précision de l’illusion, même si elle ne dure que quelques secondes, peut donner l’impression à votre enfant que celle-ci est bien réelle et créer une peur au moment du coucher.

S’il vous appelle, votre enfant a besoin de se sentir en sécurité, d’entendre que tout va bien. En expliquant simplement les choses à votre enfant et en prenant le temps qu’il faut pour l’aider à retrouver son calme, vous éviterez que ces illusions ne se transforment en angoisse systématique au moment du coucher.

Autres parasomnies

L’énurésie

Entre 2 et 3 ans, l’acquisition de la propreté se fait progressivement sur la journée mais peut prendre plus de temps pour la nuit. Si certains enfants sont propres jour et nuit à partir de 3 ans, d’autres le seront vers 5 ans : cela va dépendre en partie du contrôle des sphincters durant la nuit (dont l’enfant n’est pas responsable), et qui se met en place progressivement avec l’âge. On ne va donc pas parler d’énurésie à proprement parler avant l’âge de 5 ans (révolus).

L’énurésie concerne (1) : 49 % des enfants entre 3 et 4 ans, 11 % des enfants entre 5 et 7 ans, et 2 à 3 % à l’adolescence.

Il s’agit donc de déterminer dans un premier temps si votre enfant souffre d’énurésie primaire (75 à 85% des cas d’énurésie), c’est à dire qu’il n’a jamais été propre, ou d’énurésie secondaire – s’il a déjà été propre pendant plusieurs mois et recommence à faire pipi.

Dans le cas de l’énurésie primaire, il s’agit principalement d’un retard dans le processus de maturation de la vessie. L’hérédité mais aussi la prématurité peuvent influer. Avec le temps, tout cela va se mettre en place pour votre enfant.

Concernant l’énurésie secondaire, elle est souvent le signe d’une régression affective faisant suite à un évènement marquant émotionnellement (arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, séparation des parents, déménagement…). Généralement cette phase de régression est assez brève si votre enfant se trouve entendu, compris et soutenu. Il recouvre petit à petit son autonomie. Si vous constatez que cette situation perdure dans le temps, n’hésitez pas à consulter un médecin.

Comment accompagner mon enfant vers l’acquisition de la propreté nocturne ?

Soyez patient : votre enfant n’est peut-être pas encore prêt à passer ce cap. Vous pouvez échanger avec lui à ce sujet, chercher à savoir comment il se sent. En le laissant avancer à son rythme, vous lui donnez le pouvoir de changer les choses par lui-même.

Donnez-lui de l’autonomie. Lorsqu’il se sent prêt à retirer sa couche de nuit, proposez-lui tout le nécessaire pour gérer seul ses besoins et les “accidents de nuit ». Vous pouvez mettre un pot dans sa chambre si les toilettes sont difficilement accessibles, en n’oubliant pas le papier toilettes à côté voire même des lingettes si c’est plus simple. Mettez à sa disposition un pyjama propre pour se changer la nuit s’il y a eu débordement, voire même un petit matelas d’appoint et des draps. Il aura ainsi tout ce qu’il faut pour gérer la nuit sans avoir besoin de vous réveiller, et le matin, il sera fier de vous dire qu’il a géré comme un grand !

Faites de l’arrêt des couches une fête. Vous sentez que votre enfant est prêt mais pour lui, garder sa couche est confortable ? Dans ce cas, faites-en un rite de passage. Impliquez-le dans le choix d’ un nouveau pyjama, de nouvelles culottes spéciales nuit (culottes banales mais nouvelles et identifiables) pour remplacer la sensation des couches sur son corps l’espace de quelque temps. Ces culottes marquent cette étape importante pour lui. Installez avec lui une alèse sur son matelas en lui expliquant son rôle.

Ne le grondez pas s’il fait des accidents. Donnez-lui confiance en évitant de le culpabiliser, plutôt en le responsabilisant.

Invitez-le à se rendre régulièrement aux toilettes en journée (avant d’aller à l’école, avant le repas du midi, avant la sieste, avant la nuit…) et dès qu’il en ressent le besoin.

Ne réveillez pas votre enfant pour qu’il aille faire pipi la nuit. Même si c’est tentant (pour éviter d’avoir à nettoyer des draps le matin…), en agissant ainsi, vous risquez de troubler son sommeil sans avoir de résultats probants. Vous pouvez limiter l’eau à partir de 18h et retirer la gourde habituelle quelque temps (sauf en cas de grosses chaleurs). La difficulté principale en tant que parent sera de trouver le juste milieu entre la compréhension, l’écoute et la patience, sans encourager votre enfant à se réfugier dans une attitude infantilisante qui pourrait masquer un malaise.

Je vous encourage à consulter votre médecin si votre enfant présente de la fièvre, semble avoir des douleurs lorsqu’il urine, a besoin de boire beaucoup en journée, si son énurésie impacte ses relations sociales et/ou implique un repli sur soi.

La somniloquie

Parler en dormant est assez fréquent dans la population. D’ailleurs, il est probable que vous ayez déjà été concerné en tant que spectateur ou en tant qu’acteur de somniloquie. Cette parasomnie n’a aucune incidence sur le sommeil de votre enfant. Vous pouvez vous contenter de tendre une oreille attentive à la porte pour essayer de déchiffrer le discours de votre enfant et vous aurez peut être la joie de découvrir certains de ses “secrets”, ou tout simplement retourner dormir : votre enfant n’a pas besoin de vous !

Le bruxisme

Survenant pendant la phase de sommeil lent léger, le grincement des dents chez les enfants n’a aucune conséquence sur leur repos. En tant que parent, il est tout à fait normal que vous vous inquiétiez des conséquences sur la dentition de votre enfant. Vous pouvez néanmoins vous rassurer : l’intensité restant très faible chez les enfants, il n’y a en principe aucun risque de dégâts.

Les crampes nocturnes

Vers l’âge de 3 ans, des douleurs aux membres inférieurs peuvent se manifester durant la nuit. Si elles restent assez peu fréquentes, elles peuvent néanmoins s’avérer très douloureuses pour votre enfant et le réveiller. Souvent assimilées à des douleurs de croissance, il peut s’agir tout simplement de crampes nocturnes.

Si vous constatez que celles-ci deviennent récurrentes chez votre enfant, n’hésitez pas à consulter votre médecin afin de poser un diagnostic et avoir un traitement adapté au besoin.

Sources et commentaires

  • (1) Chiffres de la Sécurité Sociale
  • https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/pipi-lit-enuresie/reconnaitre-enuresie-nocturne-enfant#:~:text=L’%C3%A9nur%C3%A9sie%20se%20manifeste%20par,facteurs%20favorisent%20ces%20mictions%20involontaires.

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