J’ai toujours été une bonne dormeuse, plutôt couche-tôt, du genre à m’endormir sur le canapé en soirée ou sur le trajet pour aller danser !
À la naissance de mon aînée Cassiopée, mon sommeil s’est un peu altéré, réveillée par le moindre de ses gémissements ou mouvements et la fatigue résultante impactait rapidement et directement ma patience envers les enfants avec lesquels je passais mes journées à l’école. À la naissance de ma cadette Isis, la fatigue s’est accentuée, malgré des nuits plutôt bonnes, seulement ponctuées d’une ou deux de tétées.
Cette fatigue rendait mes journées plus ternes, je sentais que la légèreté et la joie qui me caractérisent peinaient à trouver leur place dans mon rapport à mes filles et dans mon quotidien de manière générale. Et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de m’estimer heureuse, en écoutant les témoignages de mères qui partageaient leurs nuits hachées, les heures à bercer leur bébé pour l’endormir ou le rendormir, les journées à être nauséeuses d’épuisement. Je réalisais à quel point le sommeil est la clé de voûte de notre santé certes, mais également de notre équilibre personnel et familial. Mais comment prendre les bonnes décisions lorsqu’autour de nous les discours dissonants nous tiraillent entre « laisse-le pleurer seul à l’autre bout de la maison, il comprendra vite que personne ne viendra » et « ne laisse jamais pleurer ton enfant, ça pourrait nuire à son développement cérébral ». Dans mes choix éducatifs, je tâtonnais, en équilibrant inspiration de l’éducation positive et crainte de mauvaises habitudes.
Dans ce tâtonnement, je déplorai rapidement le manque d’informations autour du sommeil du tout-petit, que ce soit dans le carnet de santé, chez les professionnels de santé (sage-femme, pédiatre, ostéopathe…) mais aussi chez les professionnels de la petite enfance (crèches, assistantes maternelles), l’information se centrant sur l’alimentation et les étapes de développement moteur du bébé, qui pourtant ne sont pas plus fondamentales que le besoin de dormir. Lorsque je découvris l’existence de Fée Dodo, c’est l’envie d’avoir une compréhension du sommeil et une direction intelligente à prendre qui m’ont poussée à faire un suivi pour Isis, plus que de véritables problématiques de sommeil.
Cet accompagnement avec Pia et Caroline renforça mon envie d’aller dans cette direction, pour en apprendre davantage encore sur l’éducation, la parentalité, le développement du bébé, et pouvoir conduire à mon tour les familles vers une compréhension des rouages du sommeil et sommeil apaisé pour tous.