Enter your keyword

Foire aux questions

Foire aux questions

Foire aux questions

Ceci est un article bonus en lien avec un QRcode du livre de Caroline Ferriol « Le Grand Guide du Sommeil de mon Bébé »

Vous nous avez posé des questions, je réponds ci-dessous à celles qui sont le plus revenues et soulèvent le plus d’interrogations.

Un bébé peut-il trop dormir ?

Non, à moins qu’il ne mange pas suffisamment et que son état général ne soit pas bon.

Quels sont les quotas de sommeil maximum de jour à ne pas dépasser ?

À partir du moment où les nuits de votre enfant se passent bien, votre enfant ne peut pas dormir « trop » durant la journée. Cela dépend vraiment de chaque enfant, au cas par cas !

Peut-on donner de l’eau la nuit ?

En principe, comme c’est le cas pour l’adulte, votre enfant a suffisamment bu durant la journée. Néanmoins, il y a quelques situations exceptionnelles :

  • Les repas trop riches le soir (comme la raclette) ;
  • Les périodes de grosse canicule ;
  • Les maladies ;
  • Les grosses colères lors de l’accompagnement des émotions liées au changement : je vous invite à donner de l’eau à votre enfant lors de la pause.

Si votre enfant a plus de 2 ans et demi, n’hésitez pas à lui donner une gourde, à laquelle il pourra accéder en autonomie !

Le hoquet empêche-t-il mon bébé de dormir ?

Non : ce n’est pas la même gêne que pour un adulte. Je vous encourage à coucher votre bébé… sans vous poser de questions. Le hoquet peut être un signe que votre enfant a un grand besoin d’aller dormir ! Non seulement cela ne l’empêchera pas d’aller vers le sommeil, mais le hoquet pourra s’arrêter instantanément lorsque bébé tombera dans les bras de Morphée.

Si mon enfant a remis en place des stratégies de sommeil dépendantes, est-ce que je dois tout recommencer de zéro ?

Vous pouvez remettre en place ses stratégies de sommeil autonomes beaucoup plus rapidement, car votre enfant n’a pas oublié ses découvertes précédentes. Tout rentrera aussi bien plus vite dans l’ordre que si vous instauriez l’autonomie pour la première fois !

Attention néanmoins à l’âge de votre enfant : à partir de 18 mois environ, chez certains enfants, d’autres enjeux peuvent se mettre en place et perturber le sommeil. Ces enjeux sont désormais en lien avec ce qui se passe autour de l’endormissement, et non plus uniquement avec le moment de l’endormissement.

Est-ce que le rituel peut bouger, ou reste-t-il figé ?

Le rituel peut évidemment évoluer à mesure que l’enfant grandit et en fonction de vos besoins. Souvent, nous passons du rituel des tout petits, qui inclut le bain, au rituel des grands qui inclut une histoire. Ainsi, le bain est plutôt pris avant le repas du soir, dès 16 ou 17 mois.

Il est aussi possible de déplacer la tétée ou le biberon du début de rituel à la fin du rituel (ou inversement) suivant les besoins du parent ou de l’enfant. Au préalable, je vous encourage toujours à en parler à votre enfant afin de l’y préparer.

Quoi qu’il en soit, je vous conseille vraiment d’effectuer les changements de rituels dans la durée et pour longtemps.

Depuis le début de la mise en place du changement, mon bébé se met à pleurer quand j’entre dans sa chambre ou au début du rituel. J’ai l’impression qu’il n’aime plus sa chambre. Que faire ?

Tout va bien, votre enfant vous indique simplement qu’il est en train de comprendre que le rituel emmène vers le sommeil et les nouvelles conditions de sommeil que vous lui donnez. Il vous indique simplement son mécontentement plus tôt. Je vous encourage à lui dire que vous comprenez qu’il vous dit non et qu’il n’est pas content, tout en l’emmenant dans la chambre. Il est important de respecter son droit à vous dire non, et de respecter aussi votre droit à poser ce nouveau cadre de sommeil.

Le fait d’ajouter un moment câlin et/ou nutrition, au calme dans la chambre, juste avant le coucher pourra lui procurer du plaisir et faire passer cette petite phase de protestation à l’entrée dans la chambre. Je vous encourage également à vous rendre dans la chambre à d’autres moments de la journée pour y jouer, et y passer des moments agréables du quotidien.

Si votre enfant se remet à pleurer au moment où vous lui mettez la turbulette, vous pouvez profiter de la mise en pyjama pour mettre la turbulette, puis faire le câlin/nutrition ensuite.

À quel moment l’enfant n’a-t-il plus besoin de faire ses siestes ?

Généralement, la sieste unique prend fin naturellement vers 5 ou 6 ans. Elle peut être remplacée par un temps calme (possible dès 4 ans). Plus tôt, si la sieste a un impact sur le coucher du soir, je vous conseille avant tout de tenter de coucher votre enfant avant 12 h 30, le midi. Si et seulement si malgré cela, le coucher du soir devient difficile, alors je vous invite à réduire la durée de la sieste.

Quelques personnes dans mon entourage me disent que je ne fais pas bien de faire le noir absolu dans la chambre de mon enfantn en me disant que mon bébé ne réussira plus à dormir s’il y a la moindre lumière. Doit-on maintenir le noir complet absolu le plus longtemps possible pour les siestes et nuits ou recommandez-vous d’introduire un peu de lumière à partir d’un certain âge ?

Non, cela ne remet pas en cause la capacité de votre enfant à s’endormir ou non s’il y a de la lumière. Par contre, pendant les siestes, le noir complet n’est pas obligatoire ! Il va simplement aider certains enfants à s’endormir plus facilement et à prolonger les siestes. Si vous voyez que tout va bien pour votre enfant, vous pouvez laisser un peu de lumière pour les siestes ; à l’inverse, si les siestes avec de la lumière sont courtes, votre enfant a certainement davantage besoin du noir complet. Plus votre enfant va grandir, en réalité, plus ce sera simple pour lui de dormir avec de la luminosité un peu plus fréquente.

La nuit, il y a besoin du noir complet : c’est tout à fait normal. Cela l’aidera toujours à mieux passer ses microréveils et se rendormir. Cela fait d’ailleurs partie des conseils que nous donnons également aux adultes ! Autant l’habituation au bruit est quelque chose qui se fait ou non, autant n’y a pas d’habituation à la lumière : ce sont des régulations hormonales, des principes biologiques, des sensibilités propres à chacun.

Si tout va bien, est-ce qu’il est possible de rencontrer des régressions du sommeil ?

Oui, mais il n’y a pas de perturbation du sommeil sans explication ! Les régressions du sommeil sont toujours liées au développement de l’enfant ou à un perturbateur extérieur :

  • Une maladie/douleur ;
  • Une émotion forte : chocs, décès, trauma ;
  • Un développement moteur qui entraîne une volonté d’éveil pour l’enfant ;
  • Un grand changement : déménagement, vacances, voyage, école, naissance ;
  • Un enjeu relationnel ;
  • Une dépendance.

Comment faire la différence entre régression de sommeil et troubles du sommeil ?

C’est très simple : une régression dure à peine quelques jours, tandis que les troubles du sommeil s’installent dans la durée et mettent en œuvre de nouvelles stratégies de sommeil et de nouvelles réponses parentales.

Quel impact peut avoir la phase d’angoisse de séparation sur le sommeil de mon enfant ?

Si votre enfant n’a pas de troubles du sommeil avant la phase d’angoisse de séparation des 8-9 mois, il n’y a souvent aucun impact. Par contre, pour la phase qui se situe vers 18 mois/2 ans/2 ans et demi, des difficultés peuvent émerger au coucher. Si des troubles du sommeil sont déjà en place pour votre enfant, ceux-ci peuvent par contre s’intensifier avec de multiples réveils nocturnes et une diminution du temps de sommeil.

Que faire quand mon enfant est malade ?

  • En premier lieu : voir un médecin.
  • Soulager votre enfant de sa douleur.
  • Idéalement, éviter de remettre des dépendances dans le cadre du sommeil. En parallèle, accompagner votre enfant autant que besoin avec câlin, évidemment, mais le laisser se rendormir par lui-même. Mais également faire preuve de flexibilité, si vous en ressentez le besoin vous-même ou son besoin à lui ! Un bébé amorphe qui s’endort au sein ou dans les bras est évidemment ok. Écoutez-vous en priorité et ne faites pas du sommeil une prison dans vos élans de parentalité et de proximité. Si besoin de sortir d’une situation inconfortable de sommeil, mise en place durant la maladie, alors attendez 3-4 jours post maladie, et réindiquez le chemin de sommeil à votre enfant que vous souhaitez reprendre et accompagnez ses éventuelles protestations en confiance et sérénité.
  • Si vous avez des inquiétudes sur son état de santé : dormir dans sa chambre en mettant un matelas au sol (plutôt que le reprendre dans votre lit).

Si nous partons en vacances, que pouvons-nous faire ? Peut-on dormir dans la même chambre ?

Avec un enfant jeune et sans dépendance à la présence, mon conseil est d’opter pour des chambres séparées pour le confort de sommeil de toute la famille : cela évitera des réveils nocturnes. Idéalement, vous placerez un paravent pour vous couper visuellement de votre enfant. Et il est toujours intéressant de penser à l’option salle de bain !

Si vous avez effectué un travail avec votre enfant vis-à-vis de la dépendance à la présence, je vous encourage très vivement à ne pas redormir ensemble ni avec quelque adulte que ce soit.

Néanmoins, vous avez évidemment le droit de tester la chambre commune : chaque être humain est différent ! Dans ce cas encore, le paravent de séparation visuelle peut être une bonne idée.

Quel est le meilleur mode d’accueil pour le sommeil de mon enfant ?

Quel que soit le mode d’accueil que vous choisirez, je vous invite à donner au personnel des informations claires et détaillées vis-à-vis du sommeil de votre enfant, par exemple en fournissant une attestation.

L’idéal est une nounou ou une assistante maternelle qui n’accueille pas plus de 2 enfants, sans périscolaires, avec un grand respect des horaires de l’enfant et de ses couchers. Évidemment, si c’est possible, la configuration parfaite voudrait que chaque enfant ait une pièce de sommeil dédiée. Durant la journée, les enfants ne sont pas confrontés aux écrans et bénéficient de sorties à l’extérieur.

Je vous invite à garder à l’esprit que les besoins essentiels des petits de moins de 2 ans sont les suivants : un seul référent qui procure interactions, affection, repères, sécurisation, alimentation et sommeil. La socialisation à outrance des petits de moins de 2 ans avec d’autres petits du même âge, ne mène qu’à la surstimulation, la fatigue et aux nombreuses maladies.

Les crèches sont malheureusement actuellement les pires modes de garde pour le respect du sommeil (et de bien d’autres besoins fondamentaux des bébés). Mais j’espère bientôt en voir fleurir des différentes, certifiées Fée Dodo et plus adaptées aux besoins des bébés… ainsi que de ceux des référents !

S’il fait plus de 27 degrés dans la chambre, bébé arrivera-t-il à dormir seulement avec une couche alors qu’il a été habitué à dormir avec une gigoteuse (même légère) ?

Il y a certains enfants pour qui cela peut se révéler un peu plus compliqué : pour ces derniers, il existe des gigoteuses au tissu très léger. Quoi qu’il en soit, 27 °C est une température trop élevée pour le sommeil de votre enfant, même pour sa santé. L’idéal serait de ne pas laisser la température monter au-dessus de 25 degrés dans la chambre, surtout avec des bébés et enfants de moins de 3 ans : il sera très compliqué pour eux d’aller vers le sommeil.

Nous habitons au dernier étage sous les combles : je redoute les grandes chaleurs de cet été, car il fait déjà chaud dans la chambre de bébé. Je respecte bien la charte de température Fée Dodo par rapport à l’habillement. Impossible de mettre de l’air conditionné. Me conseillez-vous de mettre un ventilateur dans la nuit dans la chambre de bébé, dirigé vers son lit pour augmenter la sensation de frais ?

S’il fait chaud, le ventilateur ne va pas avoir un grand effet. De toute façon, je vous encourage à ne pas le diriger sur le lit : vous pouvez éventuellement mettre un ventilateur toute la nuit, mais pas en direction du lit. L’idéal est d’installer une climatisation mobile, qui fonctionne durant les temps d’éveil de votre enfant (et au besoin durant ses temps de sommeil), mais vous pouvez aussi opter pour un refroidisseur d’air.

Peut-on craindre une dépendance aux bruits blancs produits par le ventilateur ?

Cela dépend de son âge : cela n’est pas impossible. Cela dit, vous savez comment faire lorsque vous arrêterez le ventilateur en hiver : il s’agira simplement d’un processus de changement.

Comment gérer les soirs où il y a des invités et que la chambre ne permet pas l’insonorisation ?

Pendant la phase de changement, je vous encourage à ce qu’il n’y ait pas d’invités pour être le plus possible en lien avec votre intimité. Par contre, il est important de vivre normalement durant sa phase d’endormissement, d’aller prendre une douche, de parler avec votre compagnon, etc.

De cette manière, lorsque tout ira bien, et que vous aurez des invités, le bruit qu’il entendra sera très sécurisant pour lui. Il est normal qu’il y ait du bruit et de la vie dans une maison !

Quelle est en moyenne la différence d’âge idéale entre le premier et le deuxième enfant, qui permette de bien gérer le sommeil de tous et de ne pas être trop fatigué ?

Il est éthiquement difficile pour moi de répondre à cette question ! Si nous devons regarder du côté du sommeil et des enjeux importants pour les enfants, l’idéal est qu’un deuxième enfant n’arrive pas avant l’âge de 4 ans. Beaucoup de choses se jouent entre 18 mois et 4 ans au quotidien en termes d’angoisse, de stress vis-à-vis du moindre changement, d’émotions, etc. Bien sûr, à partir de 3 ans, le sommeil et les nuits complètes peuvent être beaucoup plus simples, mais les couchers peuvent encore être compliqués. À l’âge de 4 ans, le premier sera également beaucoup plus indépendant et plus aidant.

Idéalement, il sera intéressant de ne pas faire coïncider l’arrivée d’un nouveau bébé avec l’entrée à l’école.

Je me permets de vous contacter, car après avoir suivi beaucoup de vos conférences, un point me choque beaucoup. À plusieurs reprises, vous insistez sur le fait que nous pouvons laisser un bébé pleurer pendant 1h15, voire plus, jusqu’à ce qu’il prenne le prochain train de sommeil. Or, plusieurs études sont sorties comme quoi il est très déconseillé de laisser un bébé pleurer pour son développement ; études et avis que je partage. Comment expliquez-vous cela en sachant que dans votre description, vous mettez en valeur la bienveillance des familles et des bébés ?

Je vous remercie pour votre message qui soulève une question intéressante, et je pense y répondre en détail dans ce livre, ainsi qu’en reprenant réellement les études en question.

Chez Fée Dodo, nous ne prônons pas de laisser pleurer son enfant seul, mais au contraire de l’accompagner dans les émotions qui le traversent, car, comme tout être humain, les bébés aussi ont besoin de s’exprimer. La différence réside dans le fait que, contrairement à vous et moi, le seul et unique moyen que les bébés aient à leur disposition pour le faire, ce sont les pleurs.

Il est intéressant de noter que les pleurs ont un effet libérateur sur l’être humain : des études scientifiques ont démontré que l’on trouve du cortisol dans les larmes de tristesse (au contraire des larmes provoquées par le fait de couper un oignon, par exemple, qui en sont dépourvues). Le cortisol, est l’hormone de l’éveil, oui, mais aussi et surtout l’hormone du stress ! En somme, pleurer de tristesse, de colère ou d’émotion permet littéralement de se décharger en stress.

Je vous rejoins dans l’idée qu’il n’est pas bénéfique pour un bébé d’être livré à lui-même face à ce qu’il ressent, cela va à l’encontre de la bienveillance et de l’empathie que nous encourageons chez Fée Dodo et ne vient pas renforcer un lien d’attachement sécure pour l’enfant. En effet, il est très compliqué, et cela vaut pour quiconque, de gérer ses tempêtes émotionnelles seul, sans soutien. Accompagner son enfant dans ses pleurs ne veut donc pas dire « le laisser pleurer » afin qu’il gère sa détresse seul, il s’agit plutôt d’accueillir ce que l’enfant ressent, de le valider, de le rassurer, et d’avoir une réponse sécurisante à son émotion.

Le but en soi, et c’est peut-être cela qui est difficile à comprendre, n’est pas que bébé arrête de pleurer, mais plutôt qu’il puisse se décharger de ce qui le pèse en toute confiance et sécurité jusqu’à l’apaisement. Un bébé ne s’endormira pas d’avoir trop pleuré, il s’endormira apaisé d’avoir pu évacuer le trop-plein émotionnel accumulé pendant la journée.

Je comprends que cela puisse prêter à confusion, mais essayer d’empêcher son enfant de pleurer (en lui imposant la tétine, en essayant de le distraire, etc.) c’est en fait l’empêcher de se décharger de ce qu’il a besoin de sortir. À l’inverse, lui permettre de pleurer en votre présence rassurante, réconfortante et aimante, comme vous le feriez pour une amie qui aurait besoin de laisser sortir son chagrin ou sa colère, c’est lui permettre de se sentir entendu et respecté dans ses émotions et ses besoins.

Si vous désirez creuser le sujet, je vous encourage à écouter l’épisode n° 6 du podcast Allô Fée Dodo, qui traite des pleurs et colères des bébés. J’espère que cela vous aura apporté quelques éclaircissements sur mon positionnement vis-à-vis des pleurs des bébés.

À quel point mes connaissances sur le sommeil de mon enfant vont-elles être un poids dans ma vie ?

J’ai pour habitude de penser qu’il est plus facile de se plier en quatre pour le sommeil de son enfant que de se sentir démuni : ainsi, quand votre petit est réveillé, il est heureux et de bonne humeur ! Un enfant en manque de sommeil, par contre, est potentiellement désagréable et difficile à gérer.

Avoir les informations est merveilleux, mais parfois… nous faisons juste « comme nous pouvons » ! Dans la vie, il y a toujours des exceptions, mais cela n’entraîne pas forcément des dérèglements. Je vous encourage avant tout à vous faire confiance, à vous écouter, et à tester.

Et puis, aussi à lâcher-prise, à comprendre que votre enfant n’est pas un robot, que les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas, et que tout ceci est normal et vous demandera une adaptation constante. Je vous encourage à ne pas entrer dans la rigidité, à garder confiance en vous, en votre instinct, à être souple dans votre tête et à vous approprier ces connaissances en lien avec le bien-être de votre famille. Trouvez votre propre chemin à vous, unique, votre propre équilibre, c’est ce qui sera le mieux. Laissez tomber certaines recommandations, testez, essayez, découvrez, inventez. Ceci est une base, avec ce ciment et ces pierres, vous pouvez construire toutes sortes de routes, et c’est la plus belle chose que je vous souhaite.

Votre travail s’apparente-t-il à du dressage au sommeil ?

C’est souvent l’attaque véhémente et extrêmement violente qui peut être envoyée aux consultantes spécialistes du sommeil des bébés et des enfants.

Celle-ci sous-entend que nous prenons les bébés et les enfants pour des animaux à dresser. Ce qui est d’autant plus dérangeant pour moi, puisque, ayant fait beaucoup d’équitation et étant passionnée d’éthologie, je ne suis pas en accord avec ce principe de dressage, même pour les animaux. Je suis convaincue qu’il est bien mieux de communiquer avec les animaux/l’autre et se mettre en lien avec leurs émotions, plutôt que de les dresser justement.

Toutes les insultes ou les violences sont la résultante d’un grand vide de connaissance, d’une peur de l’inconnu et d’une immense souffrance. C’est un fonctionnement humain, simplement, normal et naturel. Lorsque ma fille me demande pourquoi telle ou telle sorcière est méchante dans un livre, je lui explique que c’est surement parce qu’il y a de la colère à l’intérieur d’elle, qu’elle est peut-être jalouse et surement parce qu’elle a peur de l’autre ou qu’elle souffre beaucoup. Je lui explique qu’il est important d’aller chercher à comprendre sa souffrance et lui donner de l’amour pour l’aider à retrouver le chemin du bien-être. Ainsi, elle pourra s’apaiser et ne plus chercher à blesser l’autre.

Voilà mon chemin. J’ai pris pour habitude de ne pas répondre à ces mots, qui me heurtent profondément, évidemment, et à continuer mon travail, pas à pas, dans l’amour de l’autre, et non dans la colère qu’ils pourraient faire émerger chez moi en retour. Combattre l’injustice par le fait de semer des graines d’amour autant que possible, par mon travail acharné. Comme les colibris que j’admire tant et auxquels je suis adhérente. Je fais ma part pour essayer d’éteindre l’incendie. Je n’ai pas la parole divine ni la vérité omnipotente. Que les bases scientifiques soient là ou non d’ailleurs. Nous savons comme tout est relatif et comme tout est encore à comprendre pour nous, humains, dans ce monde, dans nos relations et notre fonctionnement. Chacun sera juge pour lui même, pour son enfant, sa famille, chacun son chemin.

Je pense sincèrement que plus je donnerai, plus j’aurai de chance que moins de personnes souffrent et que moins de mots violents soient ainsi posés sur de l’inconnu.

Retrouvez plus de questions et leurs réponses dans la FAQ du site de Fée Dodo. Si malgré toutes ces informations, l’une de vos questions persiste, vous pouvez nous contacter via ce formulaire pour une réponse personnalisée.

S’abonner à la newsletter de Fée Dodo